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Secrets de... Gonfaron

Départ : Place de la Victoire (Parking).
Distance : 1,1 km

L’organisation de Gonfaron en tant que bourg remonte à la fin du 12ème siècle. Passés sous la dépendance de la seigneurie ecclésiastique de Pignans, les trois prieurés primitifs de St Pons, St Sépulcre et St Quinis furent réunis pour former une seule paroisse.

Jusqu’à cette époque, il devait exister un castrum, petite agglomération fortifiée, située sur les pentes de la colline de la Roquette servant de refuge aux habitants des campagnes environnantes. C’est sans doute cette antériorité qui fit choisir St Quinis, situé dans le castrum, comme centre paroissial. La dépendance vis-à-vis de Pignans se traduisait par une pension féodale versée au Prévôt dont le dernier règlement fut réalisé en 1790.

Longtemps contenu dans ses murailles, Gonfaron connut au 17ème et au 18ème siècle un essor démographique important. De belles maisons de maître avec de grands jardins furent construites au sud du quartier moyenâgeux. L’ agriculture était florissante. Le 18ème siècle consacra l’olivier. Avec les savonneries de Marseille, les débouchés étaient nombreux. Les moulins se concentraient à l’ouest du village, le long de la route impériale. Les murs de force encore visibles attestent d’unités de grande capacité. Un réseau de canaux et d’aqueducs connecté sur le Maraval, petit cours d’eau qui traverse le village, permettait l’alimentation en eau.

Le 19ème siècle fut marqué par un certain développement industriel. Ce fut l’âge d’or du liège et des fabriques de bouchons.
En 1862, la ligne de chemin de fer Toulon Les Arcs entra en service et les Gonfaronnais fêtèrent l’arrivée du premier convoi dans leur gare. Surtout connu pour être le pays des ânes qui volent, Gonfaron livre au visiteur une intéressante confrontation de conception urbaine, des maisons blotties du moyen âge aux alignements géométriques de l’ère industrielle.